LES PLUS LUS
Publicité
Société

Cyberharceleur d’Anne Hidalgo : un informaticien interpellé et déféré

INFO JDD. Un jeune cyberharceleur avait pris en grippe l’actuelle maire de Paris. Il a été interpellé et déféré en justice, il risque une peine de trois années de prison et 30 000 euros d’amende.

Geoffroy Antoine
Anne Hidalgo à Paris, 12 décembre 2023.
Anne Hidalgo à Paris, 12 décembre 2023. Hans Lucas via AFP / © Riccardo Milani / HANS LUCAS

Il a 20 ans et s’excuse pour ses messages. Vianney M., un jeune informaticien domicilié à Paris, a été déféré devant un juge spécialisé contre la haine en ligne, ce jeudi, a appris le JDD de source policière. Entre juin et septembre 2023, sur X, anciennement Twitter, il s’est acharné contre la maire de Paris, Anne Hidalgo.

Publicité
La suite après cette publicité

Provocation à commettre des crimes ou délits, provocation à la haine ou à la violence en raison de l’origine, apologie du crime, menaces de mort et injures publiques, les faits reprochés au cyberharceleur sont lourds. Derrière son clavier, le programmateur informatique s’est laissé aller. Entre menaces de mort, injures racistes et appels au meurtre, Vianney M. n’a laissé aucun répit à l’élue socialiste, qui a annoncé, il y a deux semaines, quitter définitivement le réseau social X.

Des « propos excessifs »

Caché derrière un pseudo, « Pinochet@75surCent » a été identifié par les enquêteurs de la Brigade de Répression de la Délinquance aux Personnes (BRDP) et interpellé jeudi 14 décembre, avant d’être placé en garde à vue. Face aux policiers, le jeune homme a reconnu les faits tout en expliquant qu’ils ne « représentaient pas ses opinions », indique une source policière. Admettant des propos « excessifs », il affirme avoir agi par « simple provocation » et a tenu à s’en excuser.

Malgré les insistances des policiers, Vianney M. a refusé de déverrouiller son téléphone portable ainsi que ses autres outils informatiques aux fins de leur exploitation. Ses supports ont été mis sous scellés. Le jeune homme a été déféré devant une magistrate spécialisée. Il risque jusqu’à 3 ans de prison et 30 000 euros d’amende.

Contenus sponsorisés

Sur le même sujet
Publicité